La Chine s’est imposée comme un financier individuel de projets de développement d’infrastructures comme la Banque mondiale avec l’aide de la BRI.
Xi Jinping, président de la Chine, a assuré aux entreprises étrangères un accès plus large au marché chinois. Il s’est également engagé à accorder 100 milliards de dollars de prêts financiers aux économies en développement ou émergentes. Ces annonces ont été faites lors du sommet phare de l’Initiative la Ceinture et la Route en début de semaine.
Le sommet de la BRI s’est tenu dans le somptueux Grand Palais du Peuple. Jinping a annoncé que deux banques de développement soutenues par l’État établiraient des guichets de financement pour une exécution plus rapide. La Banque de développement de Chine et la Banque d’import-export de Chine créeront toutes deux un fonds de 350 milliards de yuans (47,9 milliards de dollars). Il y a eu en outre l’annonce d’une nouvelle injection de 80 milliards de yuans (11 milliards de dollars) dans le Fonds de la Route de la Soie pour stimuler les projets de la BRI.
L’économie chinoise elle-même est confrontée à des défis importants. Ainsi, des annonces massives d’investissements ont vu le jour. Cela a été causé par la crise du secteur immobilier et la sortie des investissements directs étrangers, principalement du secteur manufacturier.
Xi a mentionné qu’ils travaillaient à réduire les contraintes sur les investissements étrangers dans le secteur manufacturier. Ils sont prêts à accueillir le commerce et les investissements étrangers dans le secteur des services et à rendre leur marché de produits numériques largement accessible aux parties prenantes. Leurs diverses entreprises publiques subissent d’importants changements organisationnels et des secteurs tels que les droits de propriété intellectuelle, les marchés publics et l’économie numérique sont restructurés pour une meilleure accessibilité aux investisseurs étrangers.
Xi a déclaré qu’ils ne prenaient pas part aux tactiques géopolitiques, aux croyances religieuses ou aux affrontements politiques. Ils sont contre les sanctions individuelles, les pressions économiques et la séparation ou l’aliénation des chaînes. La rupture des chaînes visait à détourner les bases de fabrication et à établir des chaînes d’approvisionnement en dehors de la Chine.
Les États-Unis et leurs pairs ont été évoqués dans les discours du président alors qu’ils se diversifient activement pour sortir de leur dépendance à l’égard de la fabrication et des chaînes d’approvisionnement chinoises. Les États-Unis et la Chine sont actuellement engagés dans une guerre commerciale en raison de récentes divisions dans l’approvisionnement en matières premières pour la fabrication de semi-conducteurs, comme les minéraux de terres rares et les technologies de pointe. Pékin a promis d’améliorer l’environnement des affaires pour les entreprises étrangères malgré tous les affrontements diplomatiques.
Xi a commenté que les questions soulevées sur la conformité industrielle de son pays constituent une mesure visant à freiner les progrès de la Chine. Il a critiqué le fait que la croissance ou l’interdépendance commerciale ne devraient pas être considérées comme une menace, car cela ne contribuerait pas à construire sa propre économie ni à alimenter le développement de son pays. Il a souligné que la Chine peut réussir lorsque le monde se porte bien et qu’en fait, lorsque la Chine se porte bien, le monde ira mieux, un dialogue classique de la part d’une aspirante superpuissance mondiale.
Le Sommet de la BRI a réuni des représentants de plus de 130 pays, principalement des pays en développement. Le forum a vu la présence de 20 chefs d’État et de gouvernement. Le président Vladimir Poutine, « vieil ami » de la Chine, a également assisté au sommet, témoignant du soutien inébranlable de Moscou en période de crise et d’isolement. Les représentants européens comprenaient les ambassadeurs de France et d’Italie et Jean-Pierre Raffarin, l’ancien Premier ministre français qui s’est retiré pendant le discours de Poutine et est revenu après.
Poutine a salué la BRI comme un projet important, mondial et futuriste visant à cultiver un monde aux relations multipolaires. Il a déclaré qu’il s’agissait d’un plan mondial qui s’aligne sur son plan visant à créer un vaste espace eurasien de coopération et de communication entre personnes compatibles. Il a également mentionné d’autres organisations internationales comme l’Organisation de coopération de Shanghai, l’Union économique eurasienne des anciens États soviétiques et l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN).
La Chine s’est imposée comme un financier individuel de projets de développement d’infrastructures comme la Banque mondiale avec l’aide de la BRI. Les archives du gouvernement montrent qu’ils ont lancé et galvanisé plus de 3 000 projets d’une valeur d’investissement de près de 1 000 milliards de dollars.
Bibliographie :
Traité d’économie politique/1841/Livre 1/Chapitre 14.,Référence litéraire de cet ouvrage.
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