La ville de Bourges cherche des animateurs pour l’encadrement périscolaire et le temps du midi

Pour assurer l’encadrement des élèves de l’ensemble des écoles de la ville pendant une journée, plus de 200 personnes sont nécessaires. ATSEM, agents de restauration, agents d’entretien, mais aussi animateurs travaillent ensemble pour le bon déroulement des pauses méridiennes et autres moments non-scolaires. Pour la ville de Bourges, il y a donc un important besoin de recruter du personnel. D’autant plus qu’on observe « un fort turn-over », selon Nadia Dezelut,  responsable du service Vie Scolaire de la ville. En effet, les animateurs vont et viennent car les personnes recrutées à ces postes les utilisent souvent comme jobs d’appoint. Le problème du recrutement se pose à nouveau chaque année.

« On a besoin d’animateurs en renforts »

Ce mois d’août, la mairie recherche donc des « animateurs, surveillants et remplaçants pour les restaurants et les accueils périscolaires ». L’encadrement de ces temps de pause se partage entre des animateurs titulaires sur des postes fixes, et d’autres issus d’un vivier de remplaçants, qui viennent compléter les équipes. « On a besoin d’eux en complément, en renforts », explique Nadia Dezelut. La ville recherche une vingtaine d’animateurs, seulement pour les temps de pause méridienne, pour un créneau de deux heures, de 11 h 30 à 13 h 30. Les taux d’encadrement qu’on cherche à garantir sont d’un adulte pour 25 élèves en primaire, et 10 élèves en maternelle. Pour l’accueil périscolaire du soir, on cherche plutôt des animateurs ayant des diplômes comme le BAFA. 

Une pénurie à l’échelle nationale

« Ce sont des horaires courts, se désole la responsable du service Vie Scolaire, mais sur lesquels on a malgré tout du mal à trouver du monde ». 

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Même les centres de loisirs de Bourges ont eu du mal à recruter cet été. Pour elle, cette situation s’inscrit dans un contexte de manque de personnels et des difficultés de recrutement à l’échelle nationale. Bourges a également plus de difficultés à recruter que des villes qui bénéficient d’une plus grande population étudiante, car les animateurs sont pour une grande partie des étudiants ou des personnes disposant d’un autre job en complément. Mais à Bourges, qui compte seulement l’école d’art, la faculté de Droit et des écoles d’ingénieurs, dont les horaires ne coïncident pas forcément avec ceux d’un emploi d’animateur, « c’est plus compliqué ».

Les parents veulent un accueil de qualité

Du côté de la Fédération des Conseils de Parents d’Élèves (FCPE) du Cher, on souligne qu’il faut rester vigilant à la qualité de l’accueil proposé aux enfants, même en cas de pénurie de personnels. « On sait que quand il manque des animateurs, on a tendance à prendre des personnes moins formées », explique Jérémie Fabre, président de la FCPE 18. Il souligne qu’il est important de recruter des personnels compétents et à même d’assurer la sécurité des enfants. L’association réclame une formation par la ville de ses animateurs.

Ella Couet