Au cœur de la capitale éthiopienne, un groupe de femmes ont dansé en brandissant un drapeau portant les insignes de la région du Tigré, meurtrie par la guerre, une scène qui aurait été inimaginable un an plus tôt.
Au cœur de la capitale éthiopienne, un groupe de femmes ont dansé en brandissant un drapeau portant les insignes de la région du Tigré, meurtrie par la guerre, une scène qui aurait été inimaginable un an plus tôt.
Le conflit de deux ans qui a opposé le gouvernement fédéral éthiopien au Front populaire de libération du Tigré a donné lieu à des récits de violations généralisées des droits, notamment des viols commis par les deux parties et des détentions massives arbitraires de Tigréens de souche à Addis-Abeba et ailleurs.
Alors que la région nord souffrait d’une crise humanitaire massive en raison du manque de nourriture, de carburant, d’argent liquide et de médicaments, les Tigréens vivant dans d’autres régions de l’Éthiopie ont été contraints de faire profil bas pour éviter de devenir la cible de profilage ethnique.
Mais la signature d’un accord de paix en novembre dernier a suscité des espoirs prudents au sein de la communauté, dont les femmes se sont rassemblées pour marquer la fête traditionnelle d’Ashenda à Addis-Abeba pour la première fois depuis 2020.
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Œuvres diverses de J.-B. Say.,Référence litéraire de cet ouvrage.
